La LSQ n'est certes pas une atteinte réelle pour ce qui est de la conservation des logs. Surtout que sur ce terrain, la CNIL a pris ses responsabilités et semble veiller au grain (m'enfin il n'empêche que dans la loi de 78, l'état n'est pas soumis à la CNIL et c'est bien dommage). Beaucoup plus alarmante sont les teleperquisition (la perquisition sans assentiment et donc potentiellement sur un ordinateur sans que la personne soit au courant d'une enquête en cours ou bien des preuves à charge...) et surtout la criminalisation de la cryptographie comme si vouloir une vie privée ou assurer la confidentialité d'échange était un crime. En 93, une étude menée par le sénat américain montrait que la meilleure politique était la liberalisation de la cryptographie face au key escrow ou à la penalisation. Ce rapport est cité dans un celebre article de Rivest (
http://www.pourlascience.com/numeros/pls-260/art-4.htm).
<BR>Maintenant à un autre niveau, ce qui est flippant avec le traite sur le cybercriminalité c'est son protocole additionnel sur les discriminations qui risque fort de banaliser et supporter les délires paranoïaques et censitaires des associations comme J'Accuse surtout en ces temps où le fascisme pousse les gens à sortir dans la rue avec des panneaux "j'ai honte"...
<BR>Puis bon anyway, la LSI risque fort de ne pas voir le jour après les legislatives, et la LSQ est théoriquement experimentale (3 ans à tenir, puis accessoirement elle reste anticonstitutionnelle).