schnaps a écrit:
Ce compte est accesible par une collègue a elle ( mon amie était au courant) ceci pour permettre l'accès a un dossier ou arrive des mails en relation à son poste de travail.
Suite a ca la collègue a profité de cette accés pour imprimer des mails :
Dans ces mails il était question de recherche de travail
Les impressions ont été remis a son chef de service qui dans la foulée a licencié mon amie et ceci pour faute grave. Elle a été obligé de quitter la société sur le champs.
Mes questions sont les suivantes :
1/ Ou peut elle se renseigné et ou avoir un référant de la CNIL ou autre organisme pour permettre une défense digne de ce nom ?
2/ A t'elle le droit de demander à voir les Mails imprimés lors de l'entretien futur ?
3/ Doit elle porter plainte pour atteinte à la privée ?
4/ Peut on la licencié pour faute grave ?
5/ Quelle sont si c'est le cas les sanctions vis avis de la société ?
Merci
Bonjour.
Il est toujours dommageable de voir comment certaines entreprises considèrent leur personnel.
Pour ce qui est du licenciement pour faute grave, il faut un motif. Et normallement je dis pas de betise, elle a dû recevoir chez elle, un courrier en recommandé avec accusé de réception pour indiquer son licenciement avec les motifs.
Après, le fait que sa collègue ait eu accès à sa messagerie par convenance, ce qui est déjà une abération d'un point de vue légal, pose une question.
Normallement, j'aurais tendance à dire qu'il y a divulgation d'information confidentielle et non respect de la vie privée. A ce titre, elle pourrait logiquement porter plainter pour les causes que je viens de citer contre sa collègue. Maintenant, il faudrait voir avec un spécialiste car l'accès à la messagerie était autorisé. Mais dans l'idée, il n'y a pas de contrat stipulant, que l'accès à la messagerie est autorisé, donc depuis le début il y a d'une certaine manière une intrusion dans la vie privée. Mais seul un juge pourrait choisir car il y a des cas de jurisprudence des deux côtés.
Dans un 2eme temps, même si les motifs ne sont pas cités ( cause : parce qu'elle a cherché un autre emploi ? ), l'entreprise a utilisée des moyens qui normallement sont non recevables sauf si on découvre qu'elle n'a pas respectée ses clauses de non concurrences auxquel cas, ça sera au juge des prudhommes de faire la part des choses, s'il y a plainte.
Par contre, une chose est sure, il faut absolument qu'elle consulte un avocat. Car si l'entreprise ne s'est pas genée pour la virer comme ça, je vois pas pourquoi lors de l'entretien, il n'y aurait pas intimidation pour éviter qu'elle se retourne contre l'entreprise. Et seul, un spécialiste dans le domaine pourrait intervenir lorsque le chef d'entreprise ( ou le DRH ) sortira ses "preuves". De plus, la présence d'un avocat, lui permettrait de mieux négocier son licenciement car il est clair qu'il vaut mieux qu'elle évite de reste sinon bonjour le harcelement moral. Elle pourrait dans ce cas obtenir des indemnités de licenciement non néglieable.
Maintenant, c'est à ta collègue de voir.
Bon courage pour la suite de sa carrière.